Le conseil municipal de Vanves a voté, hier soir, une motion de soutien à la candidature de Paris aux J.O. de 2024 comme près de 4 000 collectivités locales, communes et intercommunalités en France. Au-delà de la Ville de Paris et de la Région Ile de France, les Jeux olympiques auront indéniablement un impact considérable pour l’ensemble du territoire, à travers les lieux d’épreuves sportives, les centres d’entrainement, l’accueil des équipes et de millions de visiteurs ainsi que pour le développement de la pratique sportive qui est une politique forte des communes et intercommunalités. L’engagement de tous les territoires étant un atout important pour la France, l’Association des Maires de France s’est mobilisée depuis 2015, et mobilise tous ses adhérents jusqu’à la désignation officielle, le 13 septembre 2017 à Lima (Pérou), de la ville qui accueillera les Jeux olympiques et paralympiques et bien sûr jusqu’à la tenue des Jeux si Paris devait obtenir l’organisation de cet événement.
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LA VILLE DE VANVES SOUTIENT LACANDIDATURE DE PARIS AUX J.O. DE 2024
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ISABELLE DEBRE CONSEILLERE DEPARTEMENTALE DE VANVES VOTERA POUR LA FUSION DU 92 AVEC LE 78
Isabelle Debré Vice Présidente et représentante du canton de Clamart/Vanves devrait vivre ce matin au Conseil Départemental (CD) des Hauts de Seine (92), une séance historique. Le CD92 demandera au gouvernement d’accélérer sa fusion avec le département des Yvelines en votant cette délibération : «Le Conseil départemental des Hauts-de-Seine demande au Gouvernement de prononcer le regroupement de ce Département et du Département des Yvelines en une seule collectivité départementale. Le CD 92 souhaite que le Gouvernement approuve ce regroupement dans les plus brefs délais et en tout état de cause avant le 1er janvier 2018 ». Puis l’ensemble des élus des CD78 et 92 se retrouveront à Nanterre pour un déjeuner et leurs présidents, Patrick Devedjian et Pierre Bédier tiendront une conférence de presse en début d’après midi .
Ils expliqueront que «depuis deux ans nos collectivités ont engagé une politique volontaire de renforcement de leur politique de coopérations, qu’elle s’est, en particulier, traduite par la création le 5 février 2016 d’un établissement public interdépartemental Yvelines / Hauts-de-Seine ». Que l’article L. 3114-1 du code général des collectivités territoriales prévoit que le regroupement de deux départements existants peut être décidé par décret en Conseil d’Etat dès lors que ces deux départements appartiennent à la même région, leurs territoires forment un ensemble d’un seul tenant et que la demande de regroupement est inscrite à l’ordre du jour des Conseils départementaux à l’initiative d’au moins 10% des membres de chacun des Conseils départementaux concernés. Ce qui a été fait par un courrier signé par 35 conseillers départementaux sur 45, l’opposition et 2 non inscrits ne l’ayant pas signé. Enfin, La délibération concernée doit être adoptée de façon concordante par les deux assemblées départementales à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés ».
« Ce regroupement est d’ores et déjà effectif d’un point de vue spatial avec la longue frontière commune à nos deux Départements et les nombreuses infrastructures de transport qui les relient. Il n’est pas sans racine historique, nos deux territoires ayant déjà été associés étroitement dans le cadre du département de la Seine-et-Oise dont ils étaient, en tout ou partie, les composantes entre la Révolution française et 1968. Mais c’est tournés vers l’avenir que nous pensons qu’il offrirait des perspectives renforcées d’attractivité, de croissance et de création d’emplois, dans le cadre de l’aménagement du territoire équilibré dont nos deux collectivités ont fait le choix et que caractérisent la qualité de nos équipements publics, de nos espaces naturels et une forte densité culturelle» indiqueront P.Devedjian et P.Bédier en expliquant que ce regroupement leur semble pleinement cohérent avec les objectifs de la politique nationale : « Il s’inscrit pleinement au service et dans la perspective de la constitution d’une métropole capitale puissante et équilibrée. Le regroupement de ses départements serait aussi pleinement cohérent avec l’objectif affiché par le Gouvernement de diminuer le nombre des départements sans les supprimer, afin de garantir la qualité d’un service public de proximité dans des domaines aussi essentiels que l’éducation, la solidarité territoriale et la solidarité sociale ».
Malgré la cohésion de la majorité départementale, quelques uns des conseillers départementaux sont loin d’être aussi enthousiaste, mais en off : «C’est une connerie !», «je ne vois pas pourquoi il fait cela», «veut il laisser sa marque dans l’histoire ». L’objectif est évident : contrer d’une manière ou d’une autre le prjet de Macron de supprimer les départements dans les grandes métropoles comme c’est le cas pour le Grand Lyon où le Rhône ne rassemble plus que les cantons ruraux et non plus Urbains. Si c’est le cas pour les trois départements de la petite couronne, beaucoup de questions se poseront sur les transferts de compétence du département : « Qui assumera les politiques départementales ? A quel rythme s’effectueront ces transferts ? Qui fera quoi entre les territoires, La MGP ? La Région ? Que deviendront les élus départementaux ? Qui aura la compétence première du département qui est le social et la solidarité ?»
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GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « CIRCULEZ, N’Y A VOIR, NI A DIRE, NI A PROPOSER ! »
Voilà quelques jours, le Blog Vanves Au Quotidien faisait d’un CESEV en panne et de la démission de l’ensemble des membres de la commission Espaces Publics pour ne pas cautionner ce simulacre de concertation. Elle n’avait pas pu avoir accès à des éléments d’informations pour travailler à un avis sur les déplacements à Vanves autour de l’implantation de la nouvelle gare du Grand Paris Express. Elle n’avait pas pu avoir communication d’informations dont disposaient les élus de Vanves et le premier d’entre eux (sur la photo entre Philippe Yvin, président du directoire de la SGP et Isabelle Rivière responsables des relations institutionnelles de la SGP dans le 92 lors du lancement du Chantier le 4 Juin 2016) ) puisqu’il siége au STIF (syndicat des Transports d’Ile de France) et préside le Comité stratégique de la SGP (Société du Grand Paris) et qu’ils n’ont pas communiqué aux membres du CESEV qui travaillaient sur ce thème, dans les commissions « Espaces Publics » et « Développement Durable et solidarités ». C’est d’autant plus malheureux que ce thème des gares du Grand Paris Express fait actuellement l’objet de multiples réflexions et travaux très enrichissants et très intéressantes. La façon dont ont été traitée les membres de ces commission donne vraiment l’impression de vouloir rester entre élus, spécialistes – comme au bon vieux temps de la politique d'antan - au lieu d’associer les citoyen qui en seront les premiers utilisateurs…En tous les cas à Vanves. Vivement que cela change.
Un thème qui a fait l’objet d’un séminaire organisé par le STIF et la SGP à la Philarmonie de Paris le 21 Juin dernier en présence de nombreux élus franciliens et urbanistes sur le thème «Nouvelles gares d’Île-de-France : intermodalité et espace(s) public(s) à l’heure du Grand Paris Express». Cette matinée d’échanges a porté sur l’aménagement des espaces publics autour des gares du nouveau métro et l’anticipation des usages en matière de mobilités. «Ces gares doivent devenir de véritables lieux de vie où on doit pouvoir s’y rendre à pied, à vélo, en voiture, en bus… » expliquait V.Pécresse (LR) président de la Région et du STIF. « Ces gares sont des lieux dont leur environnement va vivre un renouvellement urbain avec les maires et de la mobilité en ré-ordonnant la fonctionnalité des transports » expliquait le président du Comité de Surveillance de la SGP qui justement finance des études locales autour de ces gares visant à définir des programmes d’intervention sur les espaces publics situés autour de chaque gare.
L’objectif est d’offrir aux usagers des conditions d’accès et de correspondance sûres, efficaces et confortables, dès la mise en service du nouveau métro, entre 2022 et 2030. La SGP a engagé, en lien avec ses partenaires, une démarche sur l’intermodalité et les espaces publics à l’échelle du GPE (Grand Paris Express), appelée «Atelier des places du Grand Paris». Elle étudie les besoins actuels et futurs des voyageurs, ainsi que les nouvelles mobilités et les nouvelles méthodes de composition des espaces publics. Elle permettra d’apporter des propositions et des prescriptions à l’attention des partenaires, concepteurs des futurs pôles. La SGP veut que les 68 futures places du Grand Paris Express anticipent les usages futurs, notamment la révolution des mobilités électriques et numériques mais aussi l’émergence des véhicules autonomes.
Mais ce n’est pas tout, le STIF a initié de son côté, une démarche « mobilité de demain » pour inventer les gares de demain plus serviciels et confortables, intermodale avec bus, navette autonome, co-voiturage, vélo, parcs relais… qui a donné lieu à un document de 58 pages « les nouvelles gares d’Ile de France : Multimodalités et services de demain » où sont présentés quatre types de gares : la gare en coeur d’agglomération où il faut adapter la ville aux nouvelles mobilités. La gare en petite couronne où elle doit répondre à la demande de services commerciaux et de mobilités. La gare en grande couronne qui doit être une vitrine de l’offre multimodale. La gare «en bout de ligne» avec des espaces modulables
Parallèlement aux travaux de l’Atelier des places du Grand Paris et des comités de pôles, le STIF et la SGP ont décidé de lancer un appel à projets innovants « pour de nouvelles mobilités actives, électriques et numériques » chaque année d’ici 2030 qui donnera lieu à 5 ou 6 expérimentations par an.
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